Notre Vignoble
Petit par la taille, grand par sa qualité, le vignoble des vins de Domme est morcelé telle une mosaïque reflétant toute la diversité des grands vins de Dordogne
Le vignoble des Vignerons des
coteaux du Céou – Vin de Domme
Le plus petit vignoble de France
Situé dans le Sud-ouest de la France, dans une région appelée le Périgord Noir, le vignoble des vignerons des coteaux du Céou – Vin de Domme, avec ses 18 hectares de vignes est l’un des plus petit vignoble de France.
Adossé aux coteaux du Céou, il est étendu dans les 14 communes du canton de Domme et 2 communes Lotoises, les vignes bénéficient d’une parfaite exposition solaire avec une altitude de 100 à 250 mètres.
Nos sols sont majoritairement composés d’argile et de calcaire, propice à la culture des 5 cépages autorisés pour faire partie l’IGP « Vin de Domme ». Ces terres donnent du caractère et de la souplesse à nos vins.


IGP Vin de Domme
Depuis 2012, nous intégrons la grande famille de l’Identité Géographique Périgord (IGP), sous dénomination « Vin de Domme », soumis à un cahier des charges.
Nous effectuons un suivi de qualité rigoureux, effectué par une commission composée de techniciens, de viticulteurs, et de membres de l’Association des Amis du Vin de Domme, qui passe 2 à 3 fois par an dans toutes les parcelles pour conseiller les viticulteurs, et contrôler le respect du cahier des charges de la Cave Coopérative.
Notre cahier des charges établit trois contrats avec des règles précises de production:
– Entrée de gamme : 80hl/ha maxi (Cuvée Florimont et Gourmandise)
– Milieu de gamme : 60hl/ha maxi (Cuvée Moncalou, le Côt de Domme)
– Haut de gamme : 45hl/ha maxi (Cuvée Périgord Noir, Mono Cépage (Cabernet Franc) , « Lo Doma », les Fondateurs et le Blanc 246 )

Une viticulture responsable
Nous sommes engagés dans une
agriculture plus respectueuse de notre
environnement
L’objectif est de préserver la biodiversité au sein de nos parcelles afin qu’elle participe au bon développement de la vigne et du raisin. Nous utilisons des techniques douces et respectueuses de notre environnement, en essayant d’impacter au minimum le cycle naturel de la vigne, tout en favorisant la diversité de son écosystème.
50% de notre vignoble est en conversion biologique, les vignes sont traitées avec du Cuivre et du Soufre. Pour l’autre moitié du vignoble, nous nous laissons le choix de revenir sur du conventionnel en cas de conditions particulières (intempéries climatiques, pression des maladies, etc.).
Due à la diversité des terroirs, des compétences et du savoir de nos viticulteurs, chaque parcelle bénéficie d’un travail adapté à son profil. Un lien sacré s’établit entre cette terre et les vignerons, en quête d’équilibre et de biodiversité.

Le vignoble
Superficie vignoble
18 ha et 4000 pieds/ha
Type de sol
sol argilo-calcaire
Cépages rouges et rosés
53% de merlot
36% de cabernet franc
6% de malbec
Cépages blanc
4% de Chardonnay
1% de sémillon
Taille en Guyot simple et double
La vendange
Vinification parcellaire
Les vendanges ont toujours le même ordre chronologique :
1 : On commence par la récolte de nos cépages destinés à faire le blanc : le chardonnay et le sémillon,
2 : Puis les vignes de merlot, cabernet franc et malbec destinées à faire nos rosés,
3 : Et pour finir, par les vignes de merlot, cabernet franc et malbec destinées à faire nos rouges.
Nous vendangeons manuellement et mécaniquement. Tous les apports sont pesés grâce à un conquêt. Ce poids est la base du calcul pour la rémunération de nos viticulteurs.
Pour les rouges, nous dégustons les raisins de toutes les parcelles, afin de définir des lots (parcelles) homogènes de qualité. Cela permet d’organiser les vendanges entre chaque viticulteur, et de faire des vinifications parcellaires, dans le but d’exprimer au mieux le potentiel de chaque parcelle.
Nous utilisons exclusivement des barriques en chêne français, provenant de la forêt de Tronçais ou du centre de la France. Les barriques sont réformées au bout de trois/quatre ans, et l’élevage est d’une durée minimale de 12 mois.

La vinification
En 1998, la Communauté de Communes du Canton de Domme et l’Association des Amis du Vin du Pays de Domme, font construire un chai, pour valoriser l’image du Vin de Domme et assurer une production qualitative grâce à des équipements fonctionnels.
Un espace de vinification équipé en cuves inox thermorégulées et un chai à barriques souterrain accueillant 48 barriques de 400L, voit le jour.
Les blancs sont vinifiés et élevés en cuve de fibre de verre. Tous nos rosés sont issus d’un pressurage direct, vinifiés et élevés en cuves INOX. Pour les rouges, la cuvée Périgord Noir et la cuvée des Fondateurs sont les seules à être élevée en fût de chêne. Quant à la cuvée Lodoma, nous l’élévons dans des cuves en ciments.

Un passé prestigieux
Depuis l’époque gallo-romaine
Depuis l’époque gallo-romaine (vers 50 avant J.-C) des traces de la vigne peuvent être recueillies dans le Périgord méridional.
Vers 1260, le comte de Toulouse perçoit la « vinée » sur certains territoires dans la région de Domme.
Au XVème siècle, les minutes des notaires à Domme et Sarlat contiennent un certain nombre d’acencements, de reconnaissances ou d’actes divers faisant état de vignes.
A partir du XVIème siècle, la vigne prend de plus en plus d’ampleur. On trouve mention de vignes à Domme, Florimont et à Cénac. Ces vins étaient transportés par les gabariers de la Dordogne au départ du port de Domme et du port de Castelnaud vers Bordeaux. Les terroirs produisaient des vins de grande qualité, qui étaient, servis à la Cour du Roi !
Au XVIII ème, la vigne prend un tel essor qu’elle devient une quasi monoculture en pays Dommois. Le vin est expédié de Bordeaux vers l’Angleterre, l’Europe du Nord et une partie est expédiée vers l’Asie (Saïgon).
Les Bordelais ne voient pas d’un très bon œil ces vins du haut pays (Périgord, Quercy, Agenais, Languedoc), se vendre dans leur ville ou même transiter par elle. Ils mettent un nombre considérable d’obstacles à ce commerce. Tant et si bien que les producteurs de la région intentent un procès aux échevins de Bordeaux, en 1772. Ils le gagnent en 1773.
Vers 1835, dans l’enquête de Cyprien Brard, ingénieur des mines, plus de 35 cépages sont cités. Les principaux: le pied de perdrix, le sauvignon (blanc), le fer, le boucher, le merlot.
Dans les années 1870-1880, avant l’épidémie de phylloxera, le vignoble du vin de « Dôme » est le 2ème de Dordogne, après Bergerac, avec 2700ha de vignes. C’est une période prospère, où le moindre lopin de terre est cultivé.


L’épidémie de phylloxera
La destruction du vignoble
Dans les années 1870, l’épidémie de phylloxera atteind le Périgord et ravage le vignoble. En Dordogne, il tombe de 107 000 ha à 21 800 ha. En Sarladais, plusieurs facteurs défavorables firent échouer les tentatives de reconstitution du vignoble, notamment la grande ponction en hommes opérée par la guerre de 1914-1918.
Ce puceron introduit accidentellement en France (dans des pieds de vignes américains) a détruit en quelques années une très grande partie du vignoble français et a provoqué la disparition de cépages et de vignobles ancestraux.
Depuis 1994, la cave coopérative des Vignerons des coteaux du Céou et l’association des amis du vin de Domme collaborent pour faire renaître le vignoble de Domme !